Tout comme le repas de Noël il y a des choses auxquelles vous ne pouvez pas échapper à cette période : les rétrospectives de l’année et les bêtisiers qui sont des rétrospectives en soi faites pour vous gaver si vous n’aviez pas mangé assez de bûche.
Manque de bol ça correspond aussi à l’anniversaire de mon site, son premier.
Et en jetant un coup d’œil dans le rétro je me rends compte que ce n’est pas simple de tenir le rythme : cinq billets en janvier, quatre en février et mars, deux en avril, un seulement par mois depuis…
Pourtant j’ai beaucoup de choses à dire, ceux qui me connaissent ne le savent que trop bien.
La question qui ne cesse de me tarauder c’est que faire de ce site? Un CV interactif ou un espace où je peux écrire librement sans penser aux conséquences que cela pourrait avoir sur mon avenir professionnel?
Le fait est que c’est un drôle de métier que celui de journaliste.
On est censé être objectif, mettre notre opinion de côté tout le temps que l’on passe dans nos rédactions.
Pour remettre ensuite nos habits de citoyens.
Ce n’est pas si compliqué qu’on l’imagine en réalité, ça fait partie du métier.
Plus difficile en revanche pour le journaliste de s’exprimer librement en dehors de son travail sous peine d’être taxé de partialité lorsqu’il l’exerce.
Bien sûr que nous avons des opinions politiques, bien sûr que nous réfléchissons à ce qu’il se passe autour de nous, c’est même la base de notre métier.
De là à prendre position dans le débat politique c’est autre chose.
Certains le font, et c’est tout à leur honneur, d’autres préfèrent éviter le mélange des genres. C’est mon cas.
Je prends part à ma façon à la vie politique de ma ville et de mon pays mais je ne suis encartée dans aucun parti.
Je pense que je l’aurais déjà fait si je n’étais pas journaliste même s’il est difficile de trouver un parti qui vous convienne complètement.
Cela ne veut pas dire que je ne dis pas ce que je pense et un an de lecture de mon site peut vous donner une idée de mes idées.
Je n’ai jamais subi aucune pression, je n’ai pas – que je sache – raté un emploi à cause de ce que je pourrais écrire.
Mais il faut rester vigilant.
Certains pensent que les compagnes de politiques ne sont pas capables de faire correctement leur travail alors imaginez des journalistes tout court qui, comme tout le monde, ont des opinions politiques.
Aux concours d’entrée aux écoles de journalisme il faudrait accepter en priorité les athées qui ne sont pas pour autant anticléricaux et les abstentionnistes qui ne sont pas pour autant anarchistes.
Comme ça au moins on est sûr de l’objectivité de l’info.
Comment ça ça n’existe pas des gens qui n’ont aucune opinion sur la religion et la politique ?
Article intéressant ! Comme le reste du blog d’ailleurs…
La solution pourrait être de publier sous un pseudonyme, avec un autre nom de domaine, etc.
Quoiqu’il en soit il n’est jamais évident de tenir une rythme de publication, surtout si le sujet n’est pas bien ciblé ou que le blog est à caractère personnel.
Bonne continuation.
Bonjour, et bien! vaste sujet que celui de l’impartalité du journalisme, c ‘est d’abord l’humilité de l’opinion qui prévot, et la forme de l’argumentaire ensuite, on a aussi le droit, d’être spectateur d’une situation ou d’un certains nombre de faits sans pour autant avoir une idée sur tout et son contraire, ceci n’empêche nullement le commentaire.
Votre blog est parfois surprenant, en dépit de la fréquence des billets. Bonne continuation.
Merci pour ce commentaire d’un lecteur assidu. Ca me fait bien plaisir de savoir que vous continuez à me suivre. J’espère que tout va bien pour vous et que vous n’avez pas été obligé de renoncer. Amicalement.
Bon anniversaire, ton blog.